[Résumé] The Host

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Titre: The Host
de: Bong Joon-ho
Genre: Horreur - Epouvante
Distributeur : Ocean Films
Sortie en salle : 22 Novembre 2006
Sortie DVD : 6 Septembre 2007
Autres :Film coréen en couleur, 2006, tous publics
Durée : 1 h 59

Présentation

Séoul, 2006. Hee-bong, patriarche d'une petite famille, tient un snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Gang-du, son fils aîné, est un garçon d'une quarantaine d'années immature et un peu primaire ; Nam-joo, sa fille, est championne de tir à l'arc et membre de l'équipe nationale d'archers ; Nam-il, son fils cadet, est un lambin au chômage. Tous couvent de leur amour la petite Hyun-seo, la fille de Gang-du, dont l'épouse a déserté le foyer depuis longtemps.
Un jour, un monstre non identifié surgit des profondeurs de la rivière Han et sème la panique, laissant derrière lui des centaines de morts. La petite Hyun-seo est enlevée par le monstre et disparaît sous les yeux de son père. La famille de Hee-bong vient de perdre ce qu'elle a de plus cher. Elle décide de partir en croisade contre le monstre.

Critique du film ( sur even.fr )

le 20 Novembre 2006 par Jean-Nicolas Berniche

D’ores et déjà le plus gros succès de l’histoire du cinéma coréen, ‘The Host’ est surprenant à plus d’un titre. Troisième film de Bong Joon-Ho, ‘The Host’ joue sur tous les tableaux sans jamais se départir d’une mise en scène virtuose. Réduit au seul "film de monstre", ‘The Host’ réussit un habile mélange entre ‘Alien’ et ‘Godzilla’. Pataude sur le sol, la créature est d’une grâce rare lorsqu’elle utilise sa queue pour se déplacer, offrant aux scènes d’action quelques moments à couper le souffle, que le réalisateur distille à bon escient tout au long du film.
Mais ‘The Host’ est aussi une oeuvre sur la famille, ou comment de simples hommes (Song Kang-Ho incarne l’anti-héros dans toute sa splendeur) peuvent se transformer en guerriers pour sauver une des leurs et garder néanmoins leur naïveté. L’apparition de la petite Hyun-Seo alors que les Park se permettent une pause repas, comme une sorte de songe éveillé, confirme la force du réalisateur qui place le quotidien au centre de l’intrigue. Etranges, voire absurdes, ce sont ces scènes qui font de ‘The Host’ un film outrageusement réussi, dans lequel le grotesque désamorce systématiquement le tragique. Pourtant, le film ne sombre jamais dans la parodie, et Bong Joon-Ho ne se défait pas d’un engagement évident : ‘The Host’ est aussi un réquisitoire contre le droit d’ingérence américain en Corée du Sud, cause intrinsèque des malheurs de la famille Park. Ainsi la première scène résume, à elle seule, la pluralité des thèmes qu’aborde le cinéaste : on y voit, sur le ton de l’absurde, un scientifique américain tyrannique dont les ordres vont donner vie à une aberration génétique.
Après l’intimiste ‘Memories of Murder’, Bong Joon-Ho donne avec ‘The Host’ une formidable leçon de cinéma en n’hésitant pas à se moquer d’un certain maniérisme du cinéma moderne, qui prouve s’il le fallait que la "nouvelle vague" coréenne, dont il est, avec Park Chan-Wook, le plus illustre représentant, est bien en marche

Un extrait du film

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Quelques images du films

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